Près de 4 millions de personnes souffrent du mal-logement en France @Fondationfrance
Source : La Fondation de France
La Fondation de France a initié, voici une quinzaine d’année, un programme Habitat. Zoom sur l’un des axes d’intervention : le développement d’expériences d’habitat partagés, qui conjuguent accès au logement et lien social.
Face au problème du mal-logement, la Fondation de France soutient des démarches innovantes, notamment des coopératives d’habitat et des projets d’habitat partagé. Première fondation à investir ce terrain, elle a initié puis accompagné un mouvement en forte progression : celui d’un habitat favorisant toutes les mixités : intergénérationnelle, entre personnes valides et en situation de handicap, celles d’anciens SDF avec de jeunes travailleurs, etc. Ces solutions permettent aux plus fragiles de choisir leur mode d’habitat, au lieu de subir des hébergements imposés.
Un premier cap
En 2014, la loi Alur a constitué un tournant, car les collectivités locales étant incitées à se pencher sur le sujet de l’habitat partagé. La Fondation de France a contribué à cette avancée via sa participation à un groupe de travail. Face aux besoins de personnes âgées souhaitant sortir de l’isolement, sans forcement aller en Ephad, s’est imposée l’idée de développer des lieux de vie où pourraient se créer du lien, de la solidarité et des échanges entre générations. « Peu à peu, les premiers projets d’habitat participatif ont émergé, autour de 5 à 6 logements en général. Des villes comme Châteauroux (Indre) ou le Kremlin Bicêtre (Val-de-Marne) ont compris l’intérêt de ces projets, notamment dans des quartiers de politique de la ville où la mixité pourrait être bénéfique », raconte Patrice Cieutat responsable du programme Habitat à la Fondation de France.
Publié le 9 novembre 2018, dans logement, et tagué associations, Ephad, Fondation de France, fondations. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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