Le futur appartient-il à la ville marchable ? @Nexity
Longtemps considérée comme le parent pauvre des politiques de mobilités, la marche est aujourd’hui sur le devant de la scène et ambitionne même devenir le premier moyen de déplacement en zone urbaine. Si la question n’est plus de savoir si la ville de demain sera marchable ou non, reste à savoir comment les architectes, urbanistes et collectivités peuvent revoir la conception des villes afin d’inciter les habitants à se déplacer à pied.
Au regard des enjeux urbains actuels – augmentation de la densité de la population en ville, pollution atmosphérique et sonore, congestion des transports en commun – favoriser la marche à pied devient un défi urbanistique majeur. Les villes, souvent conçues pour faciliter la vie des automobilistes, tentent de s’adapter aux piétons pour leur permettre de renouer avec l’espace public.
Recoudre les coupures urbaines
La réduction des espaces accordés à l’automobile au profit des autres usagers et des activités riveraines impose un effort important de réhabilitation de l’ensemble des espaces publics. Pour satisfaire les besoins des piétons, il paraît indispensable de recoudre les coupures urbaines introduites par les infrastructures routières et de reconstituer un système d’espace public piéton maillé. Les routes, les ponts, les tunnels, les carrefours, trop souvent adaptés exclusivement aux automobiles, ne laissent en effet aux piétons qu’un choix limité : frôler les voitures et leurs pots d’échappement ou faire un détour souvent plus long.
Publié le 17 septembre 2018, dans Actualités, Collectivités, et tagué Collectivités, mobilité. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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