Fraude aux virements bancaires : le point sur les menaces @eulerhermes
Fraude aux virements bancaires : toujours là !
Faux présidents, faux fournisseurs, faux banquiers, faux clients, faux commissaire aux comptes, faux informaticiens, faux inspecteur des impôts… mais tous vrais escrocs : la fraude par usurpation d’identité est toujours bien vivante. Son mode opératoire passe par l’attaque d’un point faible dans les process de l’entreprise pour générer un virement vers une banque et un pays plus ou moins exotique. Sans espoir de retour…
Tendance Les virements bancaires de mêmes montants ou presque, effectués simultanément ou presque. En répliquant l’historique des transactions d’un compte, et en jouant sur les confusions, l’escroquerie a en effet plus de chances de fonctionner.
Fraude et cyberfraude : association de malfaiteurs
Le piratage informatique ne date pas non plus d’hier. Les premiers virus sont arrivés peu de temps après les premiers logiciels, et l’usage mondial d’internet a démultiplié leur portée.
La véritable innovation, c’est qu’aujourd’hui les deux techniques s’associent. Les fraudeurs ont la possibilité de préparer leur usurpation d’identité, en récupérant des éléments d’information par infiltration dans les systèmes d’information. Ne serait-ce qu’en épiant les boîtes aux lettres électroniques, ils ne tarderont pas à en savoir beaucoup sur le schéma décisionnel de l’entreprise, les relations entretenues avec la hiérarchie… et aussi les événements exceptionnels ou les congés de tel ou tel employé.
Ce travail de taupe facilite ensuite grandement le travail des escrocs :
- identification du maillon faible
- préparation d’un scénario d’attaque crédible et conjoncturel
- fabrication ou falsification de papier à en-tête, de cartes de visite, de mails, de fax…
Publié le 6 mars 2017, dans Actualités, et tagué arnaque au president, fraude, virement. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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